Bienvenue au club Chantal ! J’ai plaisir à vous lire, comme toutes les autres qui écrivent ici. C’est vraiment agréable de vous voir vivre et de nous livrer ainsi des bribes de votre intimité avec vos enfants, souvent des petits goinfres, ou votre compagnon que vous faites craquer avec la complicité de Momo !
Je n’ai pas écrit depuis le 17 car je suis particulièrement occupé en ce moment et pas seulement avec mon compagnon de jeux culinaires.
Samedi, Leeloo et moi, avons été invité dans la famille de son frère qui a 3 enfants en bas âge, âges qui s’échelonnent, je crois bien, entre 2 et 4 ans. Avant d’arriver chez eux, nous nous sommes arrêtés à la Croix Verte pour cueillir quelques fraises et les toutes dernières framboises. J’avais mis Momo dans le coffre et à l’arrivée j’ai trouvé une toute petite place dans la cuisine pour déposer mon compagnon complice de mes recettes magiques. J’ai réalisé en un rien de temps un coulis de fraises et de framboises.
Vous auriez vu les enfants pendant l'apéritif ! Ils ont laissé tomber les amuse-gueule genre chips et saucisson en très fines tranches, goûté avec avidité mes fruits secs rapportés pour l'occasion,dévoré mes crêpes, découpées en tagliatelles, conséquence de la déshydratation du coulis de framboise et de la compote de pommes réalisés avec Momo à partir des recettes de notre bible dont je vous avais parlé il y a quelques jours. Ils ont également savouré le coulis était encore tiède mais qui était destiné au dessert.
C’était attendrissant à regarder ces petits visages illuminés par le plaisir de se délecter des délices de la terre, produits naturels et transformés sans additifs d’aucune sorte.
En dessert, cela a perduré. La tarte aux pommes et le gâteau au chocolat confectionnés par la maman, sans Momo, ont été dévorés en même temps que le flot de coulis refroidi et accompagnant les deux pâtisseries barbouillait leurs jolies petites frimousses ravies.
Leeloo leur a donné un sacré coup de main également et toute la tablée – on était 6 adultes – a contribué à écoper les deux litres de coulis préparés par mes soins.
Ce couple viendra à Momo certainement. Mais pas pour l’instant pour des raisons de budget. Mais qu’est ce que ça leur simplifierait la vie !
Dimanche, nous sommes allés cueillir des châtaignes. Et à l’arrivée vous avons enlevé la première peau, en moins de 3 heures, de plus de 4 kg de ces fruits délicieux. Tels quels ils ont été déposés sur 4 plateaux du déshydrateur et, à la douce température de 60°, ont dormi à poings fermés durant un tour de cadran. Hier soir lundi, nous avons retiré la dernière fine peau avec une facilité déconcertante. En moins de deux heures nous avons dépiauté la totalité de nos châtaignes en mettant les grosses d’un côté, les marrons, et les plus petites et cassées de l’autre en prévision de la farine à venir. Ma technique est vraiment la bonne. Et je ne me suis pas brûlé les doigts ! Ces 4 kg de châtaignes ont donné, une fois séchées, un peu plus de 2 kg de fruits, durs comme la pierre. J’espère que les couteaux de Momo vont résister.
Je me prépare à faire des courgettes farcies. Je vais y aller. Si vous me faites de beaux articles comme Chantal, je vous donnerai la recette du velouté de cèpes aux châtaignes réalisé avec Momo à partir d’une recette d’Eric Sapat, grand cuisinier, chef du « Moulin de Lourmarin » (Vaucluse). C’est là aussi où Albert Camus est enterré.