Merci chères et chers MOMO Flingueurs et Flingueuses Assoc
és d'ici et d'ailleurs, mazette quel punch dans ce fil! Je ne vais pas faire ma timide, j'accepte volontier de venir partager avec vous autour de cette joyeuse tablée ou accoudés contre ce zinc (suivant les jours), tellement de choses à dire sur cette drôle de bestiole qui s'est installée fièrement dans notre cuisine... Votre repère sent bon comme une cuisine qui mijote, qui veille, la cuisine où l'on peut se retrouver loin des salons un peu trop rangés. C'est le plus bel endroit de la maison, là où le soleil vient me retrouver le matin, c'est là où les enfants parlent de leurs joies et de leurs peines, là où l'on se retrouve autour d'une petite bière avec mon trésor, avant la furie de la cavalcade des affamés. Bien bien choisi comme endroit pour retrouver les amis. Normal qu’on se retrouve ici, finalement…
Je vais me présenter un tout petit peu alors. Tout d’abord, avant toute chose, je dois expliquer que j’ai été biberonnée au VM 20. Kezako me direz vous ? Non ? tout le monde connait ? ceux et celles qui connaissent pas, eh bien Momo c’est son p’tit p’tit p’tit p’tit p’tit fillot. Je crois même que c’est le premier mixeur de chez Vorwerk. Un engin incroyable à qui on donnait à manger des morceaux de sucre entiers, des glaçons, qui faisait (déjà !) les crèmes glacées, les crèmes moka pour les buches de Noël, les veloutés, les soupes de légumes mixés crus. Bref, pour ma maman, la cuisine c’est la santé, et la santé ça passait par son jardin, et son mixeur !
Voilà la photo de la bête :
Souvenirs souvenirs….
Il ne chauffait pas le bougre, mais il avait déjà le diable au corps ! Quel animal… La couleur d’abord, inimitable (après 50 ans elle n’a pas viré d’un poil). Le soucis c’était les joints un peu chéros, le couvercle, et surtout le bol en verre super costaud, mais bon .. Par chance, ça arrivait chez Emmaüs, oh bonheur ! on en trouvait un abandonné (quelque fois jamais servi ! comment sont les gens … :O … ) et ça servait pour les pièces.
Bref le pilier de la famille, l’engin qui était, qui est et qui sera… Allez je ferme la séquence nostalgie, tout ça c’était pour dire que forcément j’avais contracté le virus "momo" à la naissance.
Mais ainsi va la vie, j’ai élevé 4 enfants (ah Gwem ça me parle tes angoisses de bébé fiévreux .. , c’est pas facile le métier de parents tous les jours…) mais pas de Momo chez moi, ce truc qui chauffe, Maman s’en méffiait et longtemps j’ai cru tout ce qu’elle me racontait
Bref.. depuis 2 ans il n’y a plus que les deux derniers devenus grands gaillards à la maison, et par la magie de la recomposition familiale deux nouvelles charmantes têtes blondes sont venus élargir nos tablées.
Et toutes ces petites (et grandes) bêtes, ça mange, beaucoup même ! Alors Momo c’est vrai il n’a pas trop le profil, mais bon moi j’avais quand même drôlement envie de sortir des gratins dauphinois (vous avez deviné où j’habite ?) des tartiflettes et autres gratins de crozets qui passent à merveille, remplissent les estomacs, mais me donnaient l’impression de tenir la cantine..
Alors, alors, j’ai cédé et mon trésor à bien voulu accueillir Momo aussi chez nous.
Depuis le 9 septembre, après un démarrage raté avec le « riz façon méditerranéenne » du bouquin (excellent gout mais texture mastoque hyper bizarre, pas du tout la photo !), je crois que Momo est content qu’on dorme dans cette maison parce que lui n’a pas trop le temps de souffler quand on est debout. Bon j’avoue je suis largement responsable..
Je dois filer mais promis d’ici ce soir je vous raconte mes premières aventures. Les succès, et les gros ratages (y’en a)… A plus tard les amis, des gros câlins à Anaelle (combiné avec le Doliprane ça marche super bien )
Catherine