On connaît tous les cinq bonnes raisons qui peuvent nous faire craquer pour le TM31. Avec lui la cuisine est rapide, naturelle, économique, facile et créative. C’est l’ordre que je privilégie.
Avec Momo la cuisine est rapide. C’est mon critère prioritaire car, comme beaucoup parmi vous, j’ai une activité débordante et des pôles d’intérêts multiples. Prenez le jambon au porto. Il faut 10 minutes de préparation et 25 minutes de cuisson, sur quatre niveaux simultanés s’il vous plait ! Le bol avec sa sauce, le panier avec ses petits cubes de pommes de terre, le fond du varoma avec ses champignons émincés et le plateau du varoma avec ses tranches de jambon roulées. Ou encore le couscous de poisson qui utilise également les possibilités offertes par le varoma : 10 minutes de préparation et 30 minutes de cuisson. Et pendant qu’il besogne gentiment, on peut faire autre chose : laver la vaisselle en cours, étendre du linge, surveiller les devoirs des enfants, préparer les ingrédients d’une autre recette. Là où ça devient jouissif c’est lorsqu’on possède un second Thermomix car ils peuvent alors travailler simultanément. Le seul problème de temps est celui de l’épluchage. Ce que je fais ? Je prépare des oignons, des échalotes et même de l’ail et je les mets au congélateur par paquets calibrés. Par exemple, 250 g pour les oignons. Pour les champignons, je cueille des émincés chez notre ami P…d. Avec des poireaux, des tomates, des courgettes pour ne jamais être en panne. L’utilisation du congélateur me fait gagner un temps considérable. Compte-tenu de la rapidité de réalisation, je confectionne des plats à l’avance pour en avoir pratiquement pour toute une semaine. Puis je les congèle. Si j’ai le temps, je congèle une nuit et les mets sous vide pour qu’ils se conservent plus longtemps. Je fais également des pâtes à pizza que je congèle. Cette rapidité exceptionnelle qui inclut également le temps mis pour laver le bol et ses quelques maigres accessoires est un atout de première main quand il s’agit d’organiser une grande réception comme ce fut le cas pour moi, il y a presque un an. Autre avantage de cette rapidité, la possibilité de faire quasiment des menus à la carte ! L’une va vouloir manger des spaghettis carbonara, l’autre préférera les siens avec une sauce à la matriciana ou à la puttanesca ! Cependant pour que cela soit possible, il faut disposer d’un plan de travail bien conçu et assez long pour ne pas se mélanger les pinceaux ! Ou encore mieux ! préparer les sauces à l’avance et les sortir en cas de besoin. De plus, la confiance que nous pouvons avoir en général dans l’exécution des recettes fournies par Vorwerk, fait qu’on n’hésite pas trop à se lancer dans quelque chose de nouveau. Ca aussi c’est un fabuleux atout. Se lancer les yeux fermés dans la réalisation d’une sauce aussi capricieuse que la béarnaise par exemple est un avantage sélectif évident qu’offre cette satanée machine !
Avec Momo la cuisine est naturelle. Vous pouvez faire des lasagnes avec de la viande de cheval mais c’est vous qui choisissez ! Votre foutue viande n’aura pas fait le tour de l’Europe avant de parvenir dans votre assiette. Les géants de l’agro-alimentaire peuvent compter sur moi pour que je leur fasse de la publicité ! C’est un véritable scandale cette « industrialisation » de la bouffe et cela depuis des années. Combien de tonnes de viande avariée avons-nous ingurgité sans le savoir ? Ca me fait froid dans le dos. Sans compter les charognes qu’on se savait plus où mettre ! Hop dans la bonne viande des lasagnes ou des hachis Parmentier surgelés. Peut-être qu’en cherchant bien on y trouverait du chien ou du chat ou du rat ! Avec notre Momo nous choisissons ce que nous voulons manger ; nous savons d’où viennent nos produits ; le cas échéant nous allons les cueillir dans notre jardin privé ou public comme c’est le cas en ville. Nos fruits et nos légumes, nous les palpons, nous le tâtons, nous les respirons, nous les choisissons. Nous savons d’où ils viennent ; ils sortent de la terre que nous foulons depuis des générations. Une cuisine naturelle est le meilleur rempart contre la maladie, la meilleure protection pour les petits estomacs de nos enfants. La meilleure chance qu’ils apprécient les saveurs et leurs subtilités sans tomber dans le binarisme primaire sucré-salé que l’on trouve dans les temples de la malbouffe d’aujourd’hui. Une cuisine naturelle, variée, goûteuse ! Voilà ce que nous permet ce cher Momo. Une mention particulière pour les excellentes confitures et gelées que je fais avec notre artiste. Mures, framboises, fraises, groseilles, cassis, mirabelle, abricots, pêches de vigne. J’en salive…La plus belle femme du monde n’arriverait à rien avec moi pour peu que je sois en train de me délecter, les yeux mi-clos, mon index chargé de confiture offrant la becquée à ma bouche avide !
Avec Momo la cuisine est économique. Momo en lui-même est une source d’économie puisqu’à lui seul il remplace environ 80% de nos appareils ménagers. Prenez garde cependant d’en garder un minimum comme la cocotte minute en cas d’indisponibilité de votre compagnon gastronomique préféré. Il fait pain, yaourts, sorbets ; se prend pour un mixeur, broyeur, balance ; adore jouer au pétrin et j’en oublie. Je n’utilise pratiquement plus la plaque de ma cuisinière qui me sert essentiellement de four. La quantité de casseroles, de plats à laver après usage a considérablement diminué. D’un autre côté, l’utilisation de produits de base réduit d’environ de 30% le coût des denrées achetées dans votre supermarché. Exit les produits sucrés des rayons laitiers ; exit les yaourts en tout genre ; exit les confitures, biscuits et brioches infectes de leur excédent de sucre ! sans oublier les composés chimiques qui truffent ces produits préparés pour les conserver, les colorer, leur donner du goût ! Mais il y a aussi des économies journalières qu’on peut faire, en faisant son pain par exemple. Imaginer que vous faites 2 baguettes par jour sur 300 jours, vous allez économiser près de la moitié du prix d’achat de votre assistant culinaire.Le calcul est facile : économie par baguette de 250 g plus de 70 centimes. Si vous consommez 2 baguettes par jour, sur 300 jours cela fait 420 euros par an ! Maintenant passons aux gâteaux ou aux brioches. Une galette des rois pour quatre, avec pâte feuilletée et frangipane, coûte au moins 15 euros et plus souvent dépasse 20 euros. La vôtre va vous revenir à 3 ou 4 euros ! Vous allez pouvoir faire vos crèmes anglaises, vos crèmes pâtissières, vos crèmes en tout genre en un temps record et pour un coût qu’on peut qualifier de dérisoire. Vos glaces, vos sorbets vont vous coûter un minimum. Vous allez aussi grâce à notre phénomène inviter vos amis en leur offrant des plats de qualité pour un coût défiant toute concurrence. Pour mon mariage l’an dernier, j’ai réalisé la plupart des plats avec Momo et les économies faites correspondaient au coût d’investissement dans cette drôle de machine. Effets collatéraux : d’user et d’abuser de plats de haute qualité gustative à la maison, on va moins souvent au restaurant, le réservant pour des occasions spéciales ou lorsque je suis fatigué de ma journée de travail. Les plats servis au restaurant offrent un rapport qualité/prix bien plus mauvais qu’avant puisque nous élevons notre niveau d’exigence en mangeant de façon quasi gastronomique chaque jour !
Avec Momo la cuisine est facile. Je suis toujours surpris par les « déçues » qu’on rencontre sur le forum. Honnêtement j’ai du mal à comprendre la raison de leurs échecs répétitifs ! Le Dimanche 15 mai de l’an de grâce 2011, jour de la mise en service de notre Ferrari allemande, je savais à peine faire la différence entre levure de boulanger et levure chimique. Une béchamel était pour moi mission impossible. J’arrivais juste à faire un plat de pâtes à condition que la sauce ne soit pas trop difficile à faire. Je ne savais pas faire un gâteau, ni une brioche. Je montais un aïoli parfois mais ne le réussissais pas tout le temps. Je ne connaissais rien aux blancs en neige ni aux crèmes et sauces diverses et variées qui existent en cuisine. Avec Momo j’ai réalisé plus de 200 recettes différentes depuis cette date, m’inspirant des remarquables ouvrages mis à notre disposition. Rares ont été mes échecs et cela doit encourager ceux qui n’osent pas se lancer dans la préparation de mets nouveaux. Les couteaux au fond du bol sont une merveille d’efficacité entrainés par un moteur exceptionnel qui leur donnent le tournis à plus de 10 000 tours/minute. Mais qui peuvent s’assagir jusqu’à quelques tours minutes dans le cas d’un mijotage. Et la fonction inverse, quelle souplesse cela procure ! Et la fonction « épi de blé », alias pétrin qui reproduit le fonctionnement réel d’un véritable pétrin professionnel. Impossible de rater une pâte avec. Momo est simple à utiliser. Il agit comme un prolongement quasi humain de notre main et nous procure une fierté incomparable quand nous réussissons une recette difficile. J’ai biché comme un pou après avoir réalisé le gâteau aux trois chocolats ou le sachertorte autrichien ou le trianon. Oui Momo est facile d’emploi. Mais il faut avoir aussi un minimum de bon sens et de sens pratique pour éviter les bourdes. Il faut faire attention aux temps de cuisson et aux températures à donner au four. Celles données par le livre ne doivent pas être prises pour paroles d’évangile ! Les recommandations du constructeur de four doivent être suivies. Franchement, vous pouvez mettre Momo entre les mains de jeunes gens et ils réaliseront la purée de pommes de terre de leur vie et même leur chocolat au petit déjeuner ! C’est ainsi que dans des familles je vois le fils cuisiner, le père cuisiner et souvent la mère se faire servir car, le soir, c’est elle qui rentre le plus tard ! Momo chamboule les rapports à l’intérieur des familles. Chacun gagne en autonomie et la charge nourricière ne repose plus sur une seule personne mais sur l’ensemble de la famille. Ca, c’est une vraie nouveauté.
Avec Momo la cuisine est créative. Je ne vais pas vous parler de la mienne qui, comparativement à d’autres, en est au stade de l’enfance ! Je suis déjà très content d’adapter des recettes existantes avec notre ami. J’ai adapté par exemple la brioche Saint-Genix ou la Pogne de Romans. La première a eu plus de 10 000 visites et la seconde près de 9 000. Certaines de mes recettes ont été « recette du jour ». Satisfaisant pour un béotien. En ce moment j’essaie d’adapter des recettes de poissons. Mais je voudrais pour finir vous parler maintenant de certaines - y a que des femmes ici ou presque – devant lesquelles je m’incline. Celles-là ont la cuisine dans le sang depuis des années ou bien l’ont héritée d’une mère ou d’une grand-mère. Elles trouvent avec Momo un instrument à la mesure de leur créativité. Non seulement elles réalisent très vite les plats habituels mais elles maîtrisent à la perfection l’association de saveurs. Elles sont capables de s’adapter à toute situation où je suis encore « kleine spieler ». Nous en avons sur notre fil un certain nombre et je ne les citerai pas pour préserver leur modestie. Mais vous les reconnaitrez facilement car elles ont la « Momo attitude » comme dit l’une d’elle. Elles partagent leur enthousiasme, elles partagent leurs recettes de chef et souvent plébiscitées, elles partagent leur connaissances et leur humour et leur gentillesse. Je les adore ! Elles sont pour moi comme une autre famille qui vient compléter la mienne car leur prévenance et leur probité sont sans égale. Mais une famille qui n’a rien de virtuelle, car j’en connais un certain nombre. Elles sont les piliers de cet incroyable fil, la cheville ouvrière en quelque sorte. Je leur dédie ce long article et je souhaite que les nouvelles s’inspirent de leur attitude. Nous formons une équipe formidable ! Je dédie aussi cet article à tous ceux qui nous lisent et ils sont nombreux, près de 900 par jour en moyenne. Ils préfèrent ne pas intervenir, c’est leur choix. mais qu’ils sachent qu’ils sont les bienvenus, qu’ils peuvent intervenir s’ils le souhaitent à tout moment pour enrichir nos échanges.
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »