I’m back ! Avec un peu de retard en raison d’une affaire familiale à résoudre en province après un retour de Grèce différé de 2 jours. Beau gosse, je vous raconte pas, bronzé, chevelu, genre Géronimo, je reviens du paradis grec de l’île de Poros. P… de vacances ! Je me suis baigné à raison de 3 à 4 heures par jour prises en 2 fois : une fois le matin autour de 10h, et une fois l’après-midi autour de 17h. J’ai bullé comme jamais j’ai bullé ! Je me suis fait dorloter, chouchouter par Leeloo et les autres pendant tout ce temps où le soleil nous a écrasés de ses rayons au point de me faire préférer la position allongée sur un lit ou celle de la planche sur l’eau. Ici l’eau est tellement salée qu’on flotte en toutes circonstances. Pas besoin de bouées !
En dehors des bains et des siestes, j’ai fait beaucoup de vélo pour découvrir l’île. C’est très pentu Poros ; on passe rapidement de 0 à 200 voire 300 mètres d’altitude. J’ai donc loué un vélo pendant quelques jours. Leeloo, après un essai d’un jour non concluant, a rendu sa monture à pédales. Ayant laissé mon permis de conduire en France, je n’ai pu louer ni motocyclette, vespa ou autre quad pour escalader les pentes dignes de l’Alpe d’Huez.
Malgré mes 67 printemps bien sonnés, j’ai escaladé l’île et fait toutes les routes disponibles. L’île n’est pas bien grande : 9 km de d’Est en Ouest et 6 km du Nord au Sud. J’ai ainsi pu voir le célèbre temple de Poséidon – enfin les ruines qu’il en reste - situé à environ 200 mètres d’altitude.
Toute l’activité est concentrée sur la ville de Poros qui se niche sur une sorte d’appendice bossu pendouillant au sud de l’île à 200 mètres du continent, c’est-à-dire ici du Péloponnèse et de la ville de Galatas. J’ai également fait des randonnées pédestres dans des secteurs tellement pentus et cependant goudronnés que mon vélo à multi-plateaux et dérailleur de compétition n’aurait servi à rien. Pour faire ces promenades, je me levais à 6 heures du matin c’est-à-dire 5 heures en France ! C’était la seule façon d’échapper à la chaleur solaire qui m’aurait foudroyé si j’avais persisté à la défier. J’étais de retour « at home » vers 9h30, juste le temps de mettre mon maillot de bain et de rejoindre la plage à 5 minutes du quartier d’Askeli où j’habitais. La je me lançais le défi d’atteindre les bouées situées à environ 300 mètres du bord dans une eau tiède plus que bienfaisantes pour mes vieux os ! Bien entendu les panneaux indicateurs sont écrit en grec et la plupart des informations commerciales ou administratives également. Ca m’a fait drôle de croiser toutes ces lettres grecques que j’utilise si souvent en maths, physique ou chimie. Alpha, beta, gamma, delta, epsilon…j’avais l’impression de formules scientifiques à tous les coins de rue. Lambda me faisait penser à une longueur d’onde ; alpha, beta, gamma à des rayonnements radioactifs. J’ai essayé, quand je ne faisait pas de sieste, pas de baignade et pas de vélo d’étudier le b-a ba de la langue grecque grâce à une charmante jeune fille de 15 ans, fille de la sœur de Leeloo et établie sur l’île depuis plus de 20 ans après un coup de foudre amoureux avec son mari actuel et pécheur de métier. C’est tout pour aujourd’hui. J’ai encore des choses à vous raconter et en particulier la cuisine grecque délicieuse et saine avec deux piliers : l’huile d’olives, et la Féta qui est aux grecs ce que le ketchup est à nos ados : ils en mettent partout !
YES !!!! Andy notre Pâtre grec et revenu ( beau comme un Grec ! )
Tu nous fait rêver Andy !
la féta j'aime beaucoup aussi alors nous sommes suspendues à tes lèvres pour tes souvenirs culinaires. Merci de nous faire partager tout ça !
tu as 67 et moi dans quelques heures 57 ..... je suis née un 27, mariée un 27 c'est mon chiffre porte bonheur.
A très bientôt
A bientôt !