Le conseiller Thermomix que je suis, recommence à prendre du service après 4 mois particulièrement riches en événements en tout genre mais souffreteux sur le plan des démonstrations avec Momo. J’ai donc fait une démo assez ébouriffante chez Marianne, en faisant les recettes qu’elle m’avait demandé de faire. Je dis ébouriffante parce que je n’ai pas respecté à la lettre les différentes phases dont j’avais l’habitude et qui sont recommandées par nos autorités momixiennes préférant montrer l’incroyable souplesse d’utilisation de notre assistant culinaire préféré dans une situation aussi concrète que possible. La situation étant de réaliser une foultitude de recettes en un minimum de temps.
On a donc commencé par des morceaux de sucre à transformer en poudre, glace et sucre glace vanillé. C’est notre invitée qui a pris l’affaire en mains. Les cris agressifs de notre Momo à 12 000 tours/minute l’ont un peu effrayée au début, peu habituée de manier un aussi petit appareil avec autant de puissance. Quand plus tard je me servirai de la vitesse mijotage pour le goulasch, elle mesurera l’étendue fantastique des réserves de puissance notre ami des fourneaux.
Ensuite vint le tour du sorbet. Celui-ci, à la pêche de vigne se révèlera délicieux. En moins de deux minutes l’affaire était dans le sac. Notre invitée en resta bouche bée !
La prochaine victime fut le pain cocotte. Quelques secondes pour mettre les ingrédients dans le bol et 4 minutes pour pétrir la pâte. Sa machine à pain devint soudain un objet de musée prête à disparaître au bas d’un placard. Pendant la poussée d’une heure nous passâmes à autre chose.
Les crudités à la sauce au thon firent un tabac. Cette sauce est vraiment savoureuse, elle l’apprécia beaucoup et elle était presque certaine que ses ados d’enfants mangeraient des crudités avec une sauce pareille.
C’est elle qui prépara la quiche sans pâte. En moins d’une minute c’était prêt. Elle versa le tout dans un moule à tarte où frétillaient de bonheur des carrés de jambon blanc. Il restait 35 à 40 minutes de four. J’annonçai que je mettais de l’andouille de Guéméné en plus du jambon blanc. Un breton dans la salle applaudit des deux mains ! Pendant ce temps là, la pâte poussait, poussait dans son saladier recouvert d’un torchon et caché au bas d’un placard bien fermé à la température de 25° environ. Bonne température pour faire gonfler la pâte.
Une fois la quiche enfournée, on s’occupa du goulasch, recette hongroise qui se révéla être une réussite. La encore, vite fait, bien fait. Les recettes s’enchaînaient normalement sans à-coups, sans crispation aucune. On le mit à mijoter 45 minutes.
A ce moment-là le four nous alerta que la quiche était cuite. On la sortit, elle était bien dorée. On la goûta et nos papilles furent aux anges. Marianne alla cherche le saladier où sommeillait depuis près d’une heure notre pâte à pain. Je fleurai le plan de travail avec de la farine, sortis délicatement la pâte de son contenant et la versai sur la surface étoilée de petits points blancs. Je rabattis la pâte 3 ou 4 fois en la repliant chaque fois 3 fois sur elle-même. Je déposai le bébé dans la cocotte, mis le couvercle et enfournai pour une heure dans le four.
Pour finir la crème aux deux saveurs de notre bible préférée. Une belle petite réussite malgré la fatigue qui nous habitait notre invitée, Marianne et moi. Je montrai comment il fallait pencher le saladier et verser la portion cacaotée. A l’heure où j’écris, il est à peu près certain qu’il n’en reste plus une goutte au fond du saladier !
Le goulasch était cuit, on en prit tous les trois quelques lichettes. Il restait plus qu’à attendre que notre pain cocotte glousse de plaisir pour saucer.
Vous savez quoi ? Quand le pain fut cuit, on n’attendit même pas qu’il refroidisse et on sauça notre assiette comme des morts de faim ! Marianne proposa à son petit bout de chou un morceau de pain du boulanger du coin : elle refusa. On lui tendit alors un morceau de pain cocotte fait avec Momo, son visage s’illumina comme si elle venait de recevoir son gâteau d’anniversaire avec des bougies.
Au bout du compte, notre invitée enthousiaste s’offrit ce beau jouet. J’avais un peu de temps et je lui parlai de vous, de votre compétence collective, de votre goût pour la déconnade et de votre gourmandise. Sûr qu’elle viendra délirer avec vous dès qu’elle aura reçu son beau jouet.
Bon week-end à tout(e)s et courage à ceusses qui doivent turbiner dès demain matin.
Ben ça c'est une sacré démo, car en principe les conseillers font beaucoup moins de recettes, m'étonne pas que la personne ait craqué pour signer !